dimanche 16 décembre 2012

Afrique centrale: Les socio-démocrates forment leur front à Yaoundé


© La Nouvelle Expression : David Nouwou

Ils étaient une dizaine de formations politiques de la sous-région à signer la Déclaration de Yaoundé. Pour former désormais un front commun face aux dictatures.Coordonnés par le Social democratic front (Sdf) du Cameroun, les responsables de dix formations politiques de la Ceac ont convenu dans la Déclaration dite de Yaoundé, à l’issue d’une réunion dans la capitale politique camerounaise le 28 novembre 2012, « de mettre en place un cadre de concertation permanent dans le but de conjuguer leurs efforts pour promouvoir les changements politiques dans (leurs) pays, afin d’installer durablement les valeurs de la sociale démocratie, le respect des droits humains et favoriser l’émergence d’une culture de la bonne gouvernance pour finalement ancrer la sous région dans le concert des nations démocratiques et prospères ».

Prenaient part à cette réunion, Filomeno Viera Lopes du Bloco democratico d’Angola, William Munyembabazi du Conseil national pour la défense et la démocratie du Burundi , Wenceslas Mansogo de Convergencia para la democatie social de Guinée équatoriale, Martin Ziguelé du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain, Bonaventure Mbaya de la Convergence citoyenne du Congo Brazzaville, Kabukanyi Jean Marie Vianey de l’Union pour la démocratie et le progrès de la République démocratique du Congo, Djimet Clément du parti démocratique du peuple tchadien, Vicento Pinto de Andrade du parti des socio démocrates d’Angola, Joshua Osih du Social democratic front du Cameroun.

Ils motivent ce regroupement par, entre autres raisons, l’absence d’environnement démocratique dans la sous-région Afrique centrale, l’impératif de mettre sur pied avec urgence des processus électoraux pouvant permettre aux peuples d’Afrique centrale de choisir librement leurs dirigeants, les difficultés économiques et sociales criardes dans la sous-région qui découlent de la mal gouvernance des Etats, les difficultés économiques et sociales qui contrastent avec l’immense potentiel des richesses économiques et humaines disponibles, l’immense aide au développement que les partenaires au développement mettent à la disposition des Etats mais qui ne profite point au petit peuple…Ils constatent que la sous-région Afrique centrale est l’une des plus riches du monde. Mais que malheureusement, ce sont ses richesses qui font d’elle la plus convoitée des grandes puissances de tous bords qui n’ont aucun intérêt que des régimes démocratiques et patriotes s’y émergent, au risque de mettre en péril leurs immenses intérêts.

L’autre objectif recherché par ce regroupement, selon un participant, est que des formations politiques d’idéologie rapprochée de cette aire géographique parlent désormais d’une même voix à l’internationale, mettent ensemble leurs forces stratégiques pour tenter de briser le signe indien. La suite, on verra.

Una delegación de CPDS participa en Yaundé, Camerún, en una conferencia sobre « Democracia y desarrollo social en América Latina y en África. Qué lecciones para África Central ? »


UNA DELEGACION DE CPDS PARTICIPA EN YAUNDE, CAMERUN, EN UNA CONFERENCIA SOBRE
« Democracia y desarrollo social en América Latina y en África. Qué lecciones para África Central ? »

 Los partidos políticos del movimiento socialdemócrata del África Central se encuentran reunidos en Yaundé, Camerun, del 26 al 29 de noviembre 2012 para debatir sobre el déficit democrático en la subregión y establecer las bases para un trabajo subregional conjunto con vistas a incidir con mayor peso sobre las dictaduras que gobiernan los países de esta zona y los factores que las sostienen. Participan en estos intercambios el Bloco Democrático de Angola, el CNDD de Burundi, el AFP de Camerún, el CPP de Camerún, el SDF de Camerún, la CPDS de Guinea Ecuatorial, el MLPC de la República Centroafricana, la UDPS de la RD Congo, la Convergencia Ciudadana de Congo Brazzaville y el PDPT de Chad. También tomaron parte en los debates representantes de la sociedad civil camerunesa y actores políticos de otras regiones: Nueva Sociedad de Argentina, el partido Ettakattol de Túnez y el Partido Socialista de Senegal.

 CPDS está representada por Amancio Gabriel Nse y Wenceslao Mansogo, miembros de la Ejecutiva Nacional del Partido, y Celina Elvira Bindang y Severo Moto Nfono, miembros de las Juventudes del Partido.

 África Central es al mismo tiempo la subregión africana más rica en recursos naturales, la más atrasada en términos de democracia y donde se registran las tasas de subdesarrollo, de miseria y de pobreza que más contrastan con su nivel de riqueza. Llama la atención que todos los gobiernos de esta subregión, excluyendo el de  Sao Tomé y Príncipe, sean dictaduras. Y son dictaduras que duran y se mantienen desde muchos años.  En el mantenimiento de estas dictaduras intervienen y contribuyen intereses y factores foráneos.

 La reunión consistió en el análisis lo más exhaustivo posible de los factores que favorecen esta situación, en la constitución de un marco de concertación subregional que ayude a mejor orientar las acciones y en la búsqueda de elementos de solución. Participaron asimismo en los debates representantes de la embajada de los Estados Unidos de América y de la Unión europea en Camerún.

jeudi 27 septembre 2012

Alguien intenta introducirse de nuevo en mis correos : no resulta muy difícil adivinar quién.


Meses antes de mi detención, una persona informada me advirtió de que el régimen había conseguido introducirse en mi correo Yahoo. El desconocido me dio datos contenidos en mi cuenta que normalmente él no podía conocer. Los había visto. Pero la explicación que me dio de cómo los habían obtenido no me convenció: me habló de un sistema de detección sofisticado de datos en el aeropuerto de Malabo. Este desconocido no vive en Guinea. Preocupante. Lo cierto es que dejé pasar el tiempo y fui detenido. A mi salida, tomé varias precauciones y cambié muchas de mis claves. Creo que ahora lo tienen un poco más difícil.

Y esta mañana me llega un extraño correo en el que, contrariamente a sus condiciones de utilización, Yahoo me pide que le envíe por correo todos mis datos secretos. Dice así:

“ALERTA YAHOO SEGURIDAD
Jueves 27 septiembre 2012 - 14h30
De: "Alerte Yahoo E-Mail" mankounicole@yahoo.fr
À: Destinatarios-no comunicados

ATENCION: Lea atentamente este mensaje

Estimado usuario Yahoo,

Lamentamos profundamente informarle que « Yahoo » ha tenido algunos problemas en su base de datos. Efectivamente una parte de nuestra base de datos que contenía informaciones  de conexión de algunos de nuestros clientes se dañó mientras eran transferidos hacia nuevos servidores de correo.

Desafortunadamente su cuenta estaba entre los segmentos dañados. Por ello le invitamos a ayudarnos a reconstruir esta parte dañada a fin de garantizarle la continuidad de la utilización de su cuenta tras la reinicialización de los nuevos servidores.

ATENCION: USTED DEBE ENVIARNOS LAS INFORMACIONES SOLICITADAS EN EL PLAZO MÁS BREVE POSIBLE PARA EVITAR LA PÉRDIDA DE SU CUENTA

Nous vous demandons de remplir le questionnaire suivant et de nous le retourner en cliquant sur "Répondre", puis sur "Envoyer", sans modifier le sujet du message.

Le pedimos rellene el cuestionario siguiente y nos lo devuelva haciendo clic en “Responder, y luego en “Enviar”, sin cambiar el asunto del mensaje:

Apellidos, Nombre, Apodo, Login, contraseña, E-mail alternativo, Ciudad, Código Postal, País, Fecha de Nacimiento, Profesión, N° Teléfono móvil y N° teléfono fijo.

Gracias por respondernos en los más breves plazos.

Cordialmente, el equipo de gestión “Yahoo FRANCE””

Manifiestamente, encima me toman por un débil mental…

Quelqu’un tente à nouveau de s’infiltrer dans mes courriers:il n’est pas très difficile de deviner qui.


 Des mois avant mon arrestation, une personne informée me fit savoir que le régime avait réussi à s’infiltrer dans mon compte Yahoo. L’inconnu m’avait alors donné des données contenues dans mon compte Yahoo que, normalement, il n’aurait pas pu connaître. Il les avait donc vues. Cependant, l’explication qu’il m’avait donnée quant à la manière dont ces données auraient été obtenues ne m’avait pas convaincu : il était question d’un système de détection sophistiqué de données à l’aéroport de Malabo. Cet inconnu ne vit pas en Guinée Equatoriale. Préoccupant. Toujours est-il que j’avais laissé passer le temps, puis j’ai été arrêté. A ma sortie de prison, j’ai pris plusieurs précautions et changé plusieurs mots-clés. Je crois qu’ils ont la tache un peu plus difficile maintenant.

Et ce matin, je reçois un étrange courrier par lequel, contrairement à ses conditions d’utilisation, Yahoo me demande de lui envoyer par courrier retour toutes mes données secrètes. Il dit ceci :
 
« ALERTE YAHOO SECURITE
Jeudi 27 septembre 2012 14h30
De: "Alerte Yahoo E-Mail" mankounicole@yahoo.fr
À: Destinataires-non communiqués

ATTENTION : Lisez attentivement ce message

Cher Utilisateur Yahoo

Nous avons l'immense regret de vous informer que "Yahoo" a eu quelques problèmes au niveau de sa base de données. En effet une partie de notre base de données contenant des informations de connexion de certains de nos clients a été endommagée lors du transfert vers des nouveaux serveurs de mail. Malheureusement votre compte faisait partie des segments endommagés. Pour cela nous vous invitons à nous aider à reconstruire cette partie endommagée afin de vous assurer la continuité de l'utilisation de votre compte après la réinitialisation des nouveaux serveurs.

ATTENTION : VOUS DEVEZ NOUS ENVOYER LES INFORMATIONS DEMANDÉES DANS LES PLUS PROCHES DÉLAIS POUR ÉVITER DE PERDRE VOTRE COMPTE.

Nous vous demandons de remplir le questionnaire suivant et de nous le retourner en cliquant sur "Répondre", puis sur "Envoyer", sans modifier le sujet du message:
 
Nom, Prénom, Surnom, Login, Mot de passe, E-mail alternatif, Ville, Code Postal, Pays, Date de naissance, Profession, N° TEL mobile et N° TEL fixe.

Merci de nous répondre dans les plus brefs délais

Cordialement, Le Staff de Gestion "Yahoo FRANCE " »
 
Manifestement, en plus, ils me prennent pour un demeuré…

vendredi 31 août 2012

El Doctor Wenceslao Mansogo interviene en el Congreso de la Internacional Socialista en Surafrica


El Doctor Wenceslao Mansogo Alo, Secretario de Derechos Humanos, Libertades Públicas y Relaciones Internacionales de CPDS, participa en la ciudad de El Cabo de Buena Esperanza, Suráfrica, en el XXIV Congreso de la Internacional Socialista.
La Internacional Socialista es la organización mundial de partidos socialdemócratas, socialistas y laboristas. Actualmente agrupa a 161 partidos políticos y organizaciones de todos los continentes. Es la mayor familia política del mundo.

Convergencia para la Democracia Social de Guinea Ecuatorial (CPDS) es miembro de esta organización.
Bajo el tema de Por un nuevo internacionalismo y una nueva cultura de solidaridad”, el Congreso, el órgano supremo para la toma de decisiones de la organización, adoptará declaraciones sobre cada uno de los cuatro temas clave en discusión:
1.      Por una economía con empleo, crecimiento y protección social: la respuesta socialdemócrata a la crisis financiera
2.      La lucha por los derechos y las libertades: reforzando la democracia representativa y obteniendo nuevas democracias en el mundo
3.      Por un camino común hacia la paz, la sostenibilidad y la cooperación: la necesidad de asegurar el multilateralismo
4.      Por un nuevo internacionalismo y una nueva cultura de solidaridad entre pueblos y naciones


El Docotor Mansogo interviniendo

  El Presidente Zuma y Segolène Royal del PS Francés

El Doctor Mansogo con el Presidente Zuma

Siguiendo las intervenciones
 

lundi 27 août 2012

Obiang, el amigo petrolero: Publicado por Ramón Lobo en El País Internacional

 
Teodoro Obiang lleva atornillado 33 años en el poder, adonde llegó tras un golpe de Estado que acabó con el fusilamiento de su tío Francisco Macías, el primer presidente y sanguinario dictador de Guinea Ecuatorial. Obiang amasa una fortuna con el dinero del petróleo, confía en que le suceda su hijo Teodorín, investigado en Francia y EE UU
 
Gracias al oro negro —300.000 barriles de petróleo diarios— y a los contratos firmados con compañías estadounidenses (ExxonMobil, Chevron-Texaco, Amerada Hess y Marathon Oil, entre otras), Teodoro Obiang Nguema es un dictador presentable, uno de los nuestros, a quien la Unesco ha permitido apadrinar un premio científico con el dinero amasado gracias a la corrupción. El petróleo, unido a la insignificancia de Guinea Ecuatorial en el flujo informativo mundial, permite mirar hacia otro lado a Gobiernos que afirman regirse por la ética y los derechos humanos, como el de Barack Obama.
En Guinea Ecuatorial no hay democracia ni libertad ni elecciones limpias y justas. No existen los sindicatos ni las asociaciones profesionales, ni siquiera un colegio médico o de arquitectos. Cualquier gesto podría interpretarse como un desafío al régimen.
La Unesco le ha permitido
apadrinar un premio científico
gracias al dinero de la corrupción
“El poder fomenta la corrupción. No tiene la voluntad de combatirla. El régimen vive de la corrupción, la necesita para comprar voluntades y jugar con ella. El Gobierno en sí es un sistema de reparto de las áreas de saqueo”, asegura por teléfono Plácido Micó, secretario general de la Convergencia para la Democracia Social (CPDS), formación que ha sobrevivido a la última táctica de Obiang, comprarse partidos de la oposición para quebrarlos. Ha tenido éxito con Unión Popular (UP): cuatro corrientes y su secretario general expulsado.
Celestino Bacale, amigo y compañero de lucha de Micó (llegó a ser candidato en 2002 a la presidencia por el CPDS), es hoy ministro de Economía con Obiang. Fue una de las deserciones más sonadas y traumáticas de la lucha contra la dictadura; la prueba de que el presidente lo puede todo. “No tengo relación con él”, dice Micó desde Malabo. “Fue una decepción importante. Ha hecho un gran daño al partido, pues transmite una imagen equivocada al exterior: que la oposición democrática no es seria”.
Con el dinero del maná negro y el apoyo discreto de Washington, el régimen ha evolucionado de una dictadura bananera a la ocupación bananera del poder por un clan, una casta que se retroalimenta y se sucede a sí misma. Mandan Obiang y su familia, pero son muchos los que se benefician de la cercanía al poder. En la última remodelación ministerial en 2012, se nombraron 247 directores generales. La mayoría son hijos de los prebostes del régimen que han estudiado en Estados Unidos y Europa. “En 1992 no había más de 40 ministros entre titulares y viceministros. Hoy son 79. Más que un Gobierno parece una asamblea”, dice Micó.
“Un miembro de la ejecutiva del Partido Democrático de Guinea Ecuatorial (PDGE), el de Obiang, gana 20 veces más que toda la dirección de UP o CPDS. (...) Es difícil mantenerse honesto en un ambiente de corrupción tan generalizada. (...) Es un sistema incompatible con elecciones limpias”, asegura Adolfo Fernández Marugán, director de la Asociación para la Solidaridad Democrática con Guinea Ecuatorial.
"No dejaría el poder a un estúpido",
dijo Obiang "Quizá sea una señal,
todos saben que su hijo lo es",
dice un opositor
 
En 1995, Guinea Ecuatorial celebró unas elecciones municipales en las que venció la POC (Plataforma de Oposición Conjunta): 18 de los 26 municipios. Obiang rechazó el resultado y ordenó detener el escrutinio. España negoció un fraude moderado, que permitiera la victoria opositora en al menos siete municipios. Nunca más hubo elecciones libres en Guinea. Un embajador español propuso a Obiang años después un Parlamento con 20 diputados de la oposición, un quinto de los 100 que lo forman. Obiang respondió: “Veinte son muchos”. En esta legislatura solo hay uno: Plácido Micó.
A diferencia de Gabón, Camerún, Benín y Senegal, Guinea Ecuatorial no cuenta con medios de comunicación independientes. El Gobierno de José María Aznar concedió al dictador un regalo: cerrar el programa de Rafi de la Torre en Radio Exterior, el más crítico y el más seguido en el país. Hay censura y orden y mando. Las primaveras árabes estuvieron prohibidas. No se informó de ellas en la televisión pública ni en la privada que controla Teodorín, su hijo y más que probable sucesor. A Obiang le preocupa lo que pueda soliviantar a su pueblo y lleve el sello de intervencionismo colonial.
Pese a la mano dura, uno de los problemas más graves es la inseguridad. “El incremento de la delincuencia está relacionado con los jóvenes que no encuentran empleo en las empresas extranjeras, tal vez por falta de formación, y se dedican a robar. Unos se enrolan en el Ejército; otros, siguen en la calle. Existe un nexo entre ambos pues los segundos tienen acceso a armas de fuego. (...) El número de militares encarcelados, acusados de crímenes, ha aumentado considerablemente en los últimos años”, afirma Fernández Marugán.
Wenceslao Mansogo acaba de salir del penal público de Bata. Es quizá el último preso político conocido de Guinea Ecuatorial. Los demás son detenidos sin nombres ni apellidos. “Vivimos una involución alarmante desde las presidenciales de 2009 [denunciadas por fraudulentas]”, dice por teléfono. “Si alguna vez hubo ensayo democrático, como le gustaba decir a Obiang, el retroceso es tremendo”. Mansogo cree que la corrupción es uno de los problemas capitales. “He podido ver de cerca la corrupción en la justicia. El primer cambio debería ser la reforma de la justicia. En mi caso, que era un montaje, estoy en la calle con un indulto debido a la presión internacional”.
Guinea Ecuatorial es un país pequeño: 28.051 kilómetros cuadrados repartidos entre la isla de Bioko, Anobón y el continente, una estrecha franja entre Camerún y Gabón. Es estadísticamente rico en petróleo y en pobres: produce 300.000 barriles diarios para 685.000 teóricos habitantes. Pero nada es seguro en Guinea. El Gobierno siempre ha tenido interés en hinchar la cifra de habitantes para reducir la renta per cápita y mantener la ayuda al desarrollo.
Obama apenas ha modificado la política con Malabo. Es cierto que ya no se escucha a una Condoleezza Rice proclamar en público su amistad con Obiang y que el nuevo embajador norteamericano parece genuinamente preocupado por los derechos humanos, pero Washington nunca corre riesgos cuando se trata de petróleo. La relación es ahora más compleja. Por un lado, sigue su curso en Estados Unidos una denuncia contra Teodorín por apropiación indebida. Hay otra en Francia, donde el juez ha emitido una orden de arresto. Por otro, el Departamento de Estado corteja al dictador, de 70 años. En su último viaje a Houston le organizó reuniones con varias ONG. “Eso significa”, dice Fernández Marugán, “que EE UU cree que el futuro aún pasa por Obiang”.
Teodorín, el heredero señalado, es un hombre imprevisible, con arranques de ira y siempre rodeado de un lujo desmesurado. Fernández Marugán sostiene que a Obiang no le convence del todo. Teme sus salidas de tono, su excesiva visibilidad y los procesos por corrupción en el extranjero. Pero, de momento, es su única opción. La fuerza de Teodorín procede de su madre Constanza, y de su abuela, la principal hechicera de Guinea, una mujer con grandes poderes que todos temen, incluido Obiang.
Micó no ve fisuras ni dudas. “Obiang está dando los pasos necesarios para dejar el poder a su hijo”. Mansogo tiene una opinión intermedia. “Es cierto que todo apunta a Teodorín, que se percibe que será el sucesor, pero hay otros análisis. Es evidente que a Obiang le desagradan los juicios contra su hijo, que una parte importante de su familia se opone a Teodorín, lo mismo que los inversores extranjeros. Lo que vaya a suceder es una incógnita”. Otro opositor recuerda una frase de Obiang el año pasado: “No dejaría el poder a un estúpido” y añade: “Quizá sea una señal sobre sus intenciones, pues en Guinea todos saben que su hijo lo es”.
El dinero del petróleo empieza a notarse pese a la corrupción y a que los contratos son muy ventajosos para las compañías. “Más capas de la sociedad tienen acceso al bienestar. Se ven más coches por las calles de Malabo. Hay dinero, pero la situación sigue siendo mala para la mayoría de la población que sobrevive al margen del petróleo”, asegura Fernández Marugán. “Se han inaugurado dos hospitales privados, uno en Malabo y otro en Bata. Detrás están los petrodólares de Obiang. Pese a su calidad, los altos miembros del régimen siguen viajando a Europa y EE UU ante cualquier dolencia grave. En Guinea nadie se fía de nadie, y menos Obiang, que no se fía ni de su hijo. Unos lo llaman desconfianza; otros astucia, la inteligencia de los que solo aspiran a sobrevivir.

samedi 25 août 2012

Primer encuentro del Círculo de Pensadores de Guinea Ecuatorial


Ya lo anuncié en mi artículo sobre al acoso al Dr. Ponciano Mbomio (http://mansogo.blogspot.com.es   ó http://www.asodegue.org/agosto1712.htm)

El Círculo de Pensadores de Guinea Ecuatorial se reunió por primera vez el pasado día 22 de agosto de 2012 en torno a un café y unos refrescos, para hablar un poco de las bases de su funcionamiento y también de un tema que preocupa a la intelectualidad guineana: la Universidad nacional. Este fue el tema elegido.

El Círculo no es un grupo político, pero los políticos serán los bienvenidos. Como decía, el Círculo es, en principio, un espacio de charla, de tertulia, de reflexión, que irá conformando su propio modo de funcionar sobre la marcha. El Círculo es para gente deseosa, en medio de nuestro clima hostil al desenvolvimiento intelectual, de remover abiertamente sus meninges sobre cualquier tema de nuestra sociedad; es para gente capaz de hablar razonando, sin miedo a nadie ni complejos, sin enfrentamientos inútiles entre los contertulios ni tampoco prepotencias, sin el paralogismo de los paranoicos; es para gente capaz de hablar de cualquier cosa, de lo que uno sabe, de lo que quiere o le interesa, de hacer preguntas sobre lo que no sabe o lo que desearía saber con más detalles en presencia de alguien que lo sabría mejor, de tolerar la contradicción ...

Tampoco nos dirigimos especialmente a personas concretas. No. Simplemente reflexionamos libremente sobre lo que es de todos nosotros, nuestra “res publica”.

De esto se trata. De desarrollar un intercambio intelectual sano y cada vez más amplio en un contexto en el que la intelectualidad no es precisamente muy bien vista; de promover un intercambio intelectual sano y cada vez más amplio entre personas que experimentan esta necesidad y son capaces de entenderse y de moverse hacia la anulación de las tendencias opuestas; entre personas que hablen el mismo lenguaje y se encuentren a gusto obrando por el desarrollo de estas capacidades. Naturalmente, cada uno irá sacándole cada vez más motivaciones.

Este primer encuentro reunió a tres contertulios. Uno de ellos era estudiante de la Universidad Nacional de Guinea Ecuatorial (UNGE). No fue nuestra preocupación la de sacar conclusiones de nada. Ya vendrá el momento. Aquí reflexionamos.

Sobre el funcionamiento del Círculo, nos pareció más apropiado ir estructurando sobre la marcha. El ritmo de encuentros será bastante irregular en estos comienzos; nos iremos llamando los pocos que ahora lo formamos, mientras esperamos que otros se incorporen, y nos encontraremos donde y cuando podamos estar tranquilos una horita hablando de nuestras cosas, sin prisas. Los que quieran incorporarse ya saben a quiénes llamar en este primer tiempo.

Sobre el tema elegido esta vez, nuestra universidad nacional, aprendimos muchas cosas: que muchos estudiantes apenas saben leer correctamente, y decimos muchos estudiantes. Ya no digamos expresarse. Se nos confirmó que la universidad presenta profundas y graves carencias en recursos materiales y humanos calificados. Por lo menos la mitad de los estudiantes se queja de sus profesores, dándose perfecta cuenta de las deficiencias de estos: faltan a clase con asombrosa facilidad; cuando acuden, no dicen gran cosa durante sus clases, o hablan de cosas que no vienen al caso evitando los temas principales; se muestran incapaces de responder con claridad a las preguntas de los estudiantes o se enojan.

También hemos tenido la confirmación de que falta hasta tiza. No hay textos. La bibliotecaria no tiene idea de dónde se ubican los pocos libros que hay en la biblioteca, no sabe encontrarlos cuando alguien los necesita.

Nos dicen que falta mobiliario: no hay suficientes mesas ni sillas. Ahora hay hasta sillas de plástico en las aulas.

Actualmente, en Malabo, hay tres salas de informática, ¡qué bien! La última fue acondicionada por una empresa petrolera. Pero la mayor parte de los ordenadores no funciona y parece que a nadie se le ocurrió contratar los servicios de un técnico de mantenimiento. Solo la nueva sala, la tercera, conserva todavía aparatos en funcionamiento.

Y, a propósito de los servicios de este nuevo edificio, que no llevará funcionando más de siete meses, pues resulta que ya le chorrea agua por todas partes inundando los pasillos de los estudiantes de Economía…

A la pregunta de saber cómo se puede mejorar esta situación, se evocó la necesidad de empezar reforzando la enseñanza secundaria pública, porque nuestros estudiantes universitarios dan pena. Evidentemente, reclutar enseñantes de buen nivel. Y también que la propia directiva de la institución tenga el nivel apropiado y demuestre interés y capacidad para resolver los problemas universitarios.

Es cuando se nos ocurrió hurgar por ahí, llegando a leer, por ejemplo, el artículo 61-3, a) de los estatutos de la UNGE que dice: “para ser Rector, se requiere poseer el grado académico de Doctor”. ¡Ah! ¿Sí? ¿Siguen vigentes estos estatutos o han cambiado? ¡Ay! ¡Ay! ¡Ay!...

Entonces hemos mirado un poco más allá de la UNGE. Y esto nos ha conducido a pensar que estas incoherencias no se limitan a nuestra institución universitaria. También se registran en todas las demás instituciones públicas del Estado. O sea, las personas que deben conformar las plantillas responsables de su normal funcionamiento no se reclutan por criterios reglamentarios. Se reclutan a la cara y a dedo. Tenemos, por ejemplo, el caso del Poder Judicial, cuyos jueces y magistrados, según la vigente Ley Orgánica del Poder Judicial, deben pertenecer a la carrera judicial, y ninguno de los nombrados actualmente es juez de carrera. No hay carrera judicial y así ha venido funcionando el país desde su accesión a la independencia. De modo que tenemos juzgados y tribunales sin jueces ni magistrados y la justicia se encuentra donde está: por los suelos.

Habiéndose agotado nuestros refrescos y nuestras tazas de café, hemos decidido proseguir nuestras reflexiones en próxima ocasión.

Muchas gracias

mercredi 22 août 2012

A Manguire lo han soltado


Manguire está fuera. Conocí a Manguire en la cárcel. Juntos experimentamos las desdichas de nuestro país y las diabólicas tramas de los que nos gobiernan; fuimos víctimas de las increíbles pero cotidianas injusticias y maldades que caracterizan al régimen que gobierna Guinea Ecuatorial. Ahí nos hicimos amigos. Ahí, en el microcosmos de la cárcel, conocimos el sentido profundo de la amistad. Ahí compartimos la existencia con aquellos otros guineanos olvidados desde el exterior.

Es para mí motivo de inmensa alegría saberlo de nuevo fuera.

Manguire es muy buena persona. Y creo que tiene convicciones. Soy buen conocedor de la enorme presión que pesa sobre él. Ahora le toca hacer frente a lo más difícil para él: ser él mismo en medio de todo el miedo que querrán infundirle y de las presiones que le lloverán de todas partes, particularmente de la familia y del régimen. No es un reto sencillo. No será una prueba agradable. Y creo que necesitará el apoyo de los que son capaces de comprender esta situación.

Le deseo todo el coraje del mundo a este buen amigo.

lundi 20 août 2012

La Declaración de Praia del Comité África de la Internacional Socialista


La Declaración de Praia del Comité África de la Internacional Socialista

30-31 de julio de 2012

El Comité Africa de la Internacional Socialista se reunió en Praia los días 30 y 31 de julio de 2012, teniendo como anfitrión al partido miembro de la Internacional, PAICV.

Los temas de discusión fueron los siguientes :

1. La crisis financiera: las perspectivas para la región y el contexto mundial ;

2. Trabajar por la paz y el multilateralismo : la solución de conflictos en Africa ;

3. Hacer avanzar y reforzar la democracia en el continente y superar el autoritarismo

Sobre la crisis financiera : las perspectivas para la región y el contexto mundial

El Comité Africa ha tomado nota con preocupación de la persistencia de la crisis financiera y las profundas consecuencias ya constatadas, con la desaceleración del crecimiento en las economías africanas, lo que representa negativas perspectivas para el desarrollo mundial y conlleva riesgos elevados para la región, especialmente a raíz de la posibilidad de una contracción general del mercado global, de una reducción del comercio, de los flujos financieros y de la inversión. Estos efectos, al tener repercusiones en el mercado laboral, pueden provocar el aumento de la pobreza y generalizar la inestabilidad social y política.

El Comité hace destacar que es necesario enfrentar la crisis financiera en Africa con políticas que ayuden a reforzar el crecimiento y la inversión -y por ende la creación de empleos- y no solamente con medidas de austeridad presupuestaria, sobre todo si ellas tienen como objetivo principal la eliminación de los efectos positivos de las políticas de educación, de salud, de protección social y de vivienda.

El Comité examinó asimismo la crisis financiera desde el punto de vista de la capacidad de resistencia de las economías africanas, donde numerosos países han podido mantener todavía significativos niveles de crecimiento. Esto demuestra la posibilidad real para que Africa haga de la crisis una ocasión para transformar y valorizar los recursos naturales de Africa, para luchar contra la pobreza, aumentar los ingresos, promover la expansión de los mercados africanos y crear nuevos márgenes en la economía mundial.

Para ello, Africa necesita demostrar niveles elevados de buena gobernanza, contar con instituciones fuertes, asegurar la buena gestión de los recursos naturales y, sobre todo, instaurar una política que haga de la reducción de la pobreza no solamente un objetivo de justicia social, sino también una ocasión para el crecimiento económico, el refuerzo de su posición en el mercado mundial y el mejoramiento de la calidad de vida de mujeres y hombres africanos.

Para lograr esto, los estados africanos deben ser capaces de continuar acelerando el proceso de integración regional y esforzarse por crear infraestructuras y mecanismos complementarios de las economías africanas, poniendo en primer lugar la explotación durable de las riquezas mineras del continente.

El Comité Africa extendió sus felicitaciones a Nkosazana Dlamini-Zuma por su elección a la presidencia de la Comisión de la Unión Africana, deseando mantener relaciones de trabajo más estrechas con este órgano de la vida política de Africa.

Trabajar por la paz y el multilateralismo : la solución de conflictos en Africa

El Comité recibió un informe sobre la crisis de seguridad en Malí, uno de los conflictos de la actualidad africana. El Comité Africa invita a todos los países a trabajar por la paz mejorando la gobernanza política y económica, para que los estados puedan ejercer un control efectivo sobre sus territorios, contemplando los principios de inviolabilidad de las fronteras. El Comité recomendó la cooperación multilateral para asegurar la unidad nacional, la indivisibilidad del territorio y los temas geoestratégicos, y también una lucha sin piedad contra el terrorismo, el crimen transnacional organizado y el narcotráfico.

El Comité Africa se manifestó por una vuelta a la paz y la estabilidad en los conflictos existentes en Africa del Este, especialmente en Somalía y Sudán del Sur.

El Comité Africa de la Internacional Socialista hizo un llamamiento al restablecimiento de la democracia en Guinea-Bissau y exhortó a la comunidad internacional y a las organizaciones regionales a actuar de manera decisiva para apoyar una rápida vuelta al normal funcionamiento de las instituciones democráticas del país. El Comité expresó su plena solidaridad con el pueblo de Guinea-Bissau y con nuestro partido miembro, PAIGC, un actor central en la vida democrática de esa nación.

El Comité urgió a Marruecos y al Frente Polisario a continuar negociando una solución pacífica y duradera del conflicto en Sahara Occidental bajo los auspicios de las Naciones Unidas y reiteró su apoyo a los derechos del pueblo Saharaui a la autodeterminación, como fuera expresado por el Consejo de la IS en Atenas el año pasado. La Internacional Socialista continuará trabajando con todos los actores en favor de la democracia y los derechos humanos.

Hacer avanzar y reforzar la democracia en el continente y superar el autoritarismo

El Comité Africa de la Internacional Socialista apela a ir más allá de una democracia de fachada que se limita al multipartidismo y a la libertad de prensa, para instaurar una democracia verdadera basada en la alternancia pacífica en el poder y en la buena gobernanza económica.

El Comité apela a profundizar las libertades, y especialmente la libertad religiosa y de culto cuya ausencia genera a menudo pogromos y conflictos en el continente.

El Comité recuerda que la práctica de apoderarse del poder por la fuerza es totalmente inaceptable y condena los golpes de Estado que han tenido lugar en Guinea-Bissau y en Malí. El Comité exige el retorno inmediato al orden constitucional en esos dos países.

El Comité ha escuchado con interés las intervenciones de los diferentes partidos miembros sobre la situación interna en sus respectivos países, situaciones que continuará siguiendo de cerca. El Comité expresa su profunda preocupación sobre la manera en que las elecciones son habitualmente organizadas en Guinea Ecuatorial y por la manera en que los opositores políticos son tratados, y desea que las próximas elecciones sean organizadas y se desarrollen en condiciones más creíbles de libertad y de transparencia.

Finalmente, el Comité agradeció al partido anfitrión, PAICV, y a su líder, José Maria Neves, la fraternal acogida y las condiciones de trabajo creadas para el encuentro en Praia.




El Comité Africa de la Internacional Socialista se reúne en Praia, Cabo Verde


El Comité Africa de la Internacional Socialista
se reúne en Praia, Cabo Verde
30-31 de julio de 2012



Convergencia para la Democracia Social de Guinea Ecuatorial (CPDS), partido miembro de la Internacional Socialista, estuvo representada por su Secretario de Relaciones Internacionales y Derechos Humanos, el Doctor Wenceslao Mansogo Alo


Una reunión del Comité Africa de la Internacional Socialista tuvo lugar los días 30 y 31 de julio en Praia, Cabo Verde, teniendo como anfitrión al Partido Africano de la Independencia de Cabo Verde, PAICV. Delegados de partidos miembros e invitados provenientes del continente y otros participantes, se dieron cita en este encuentro de dos días con miras a incorporar las perspectivas regionales en los temas principales a ser abordados por el XXIV Congreso de la Internacional Socialista que se celebrará en Ciudad del Cabo los días 30 y 31 del presente mes de agosto.


Al abrir la sesión de apertura que tuvo lugar en el Parlamento de Cabo Verde, José Maria Neves, Primer Ministro de Cabo Verde y Presidente del PAICV, se dirigió a los participantes en la reunión como también a parlamentarios y funcionarios de gobierno, haciendo destacar de que así como no hay desarrollo sin democracia , tampoco hay estado democrático sin instituciones fuertes y creíbles e imperio de la ley. La paz y la estabilidad eran la condición previa para un desarrollo sostenible, y la integración regional y el respeto a los valores comunes de nuestra familia política nos permitirían lograrlo.


En sus palabras de apertura el Secretario General de la Internacional Socialista, Luis Ayala, hizo destacar que Africa había logrado grandes progresos y que los socialdemócratas en el continente habían estado al frente del avance de la democracia, la solución de conflictos y los esfuerzos por lograr más igualdad. El apoyo a la democracia y al estado de derecho seguía siendo fundamental, como lo había demostrado la situación en Malí y en Guinea-Bissau luego de los recientes golpes de estado en esos países. La Internacional Socialista permanecía totalmente comprometida al lado de sus miembros en esos países y a través del continente, en sus luchas por defender y reforzar la democracia dondequiera que se encuentre amenazada.

Ousmane Tanor Dieng, Presidente del Comité y Secretario General del Partido Socialista Senegalés, declaró formalmente abierta la reunión y recordó a los participantes que el Comité se reunía en Cabo Verde por tercera vez, lo cual era símbolo de los logros democráticos y de la estabilidad del país. En tiempos de crisis, se necesitaba una concertada respuesta africana para luchar contra el flagelo del terrorismo y los problemas de la economía mundial, para aumentar el multilateralismo, y establecer la buena gobernanza, lo cual era clave para el desarrollo y la estabilidad democrática. En memoria del del Presidente John Atta Mills de Ghana recientemente fallecido, la reunión observó un minuto de silencio.


El primer tema de discusión, “La crisis financiera: perspectivas para la región y el contexto global” fue presentado por Cristina Duarte, Ministra de Finanzas de Cabo Verde, quien resumió el impacto de la crisis financiera en la región, sus efectos en la economía africana y sus repercusiones en el panorama africano, haciendo notar que las directrices regionales eran esenciales para una economía creciente. Durante las discusiones sobre este tema, una amplia gama de temas fueron puestos de relieve. El lavado de dinero, el narcotráfico, la corrupción y las crisis nacionales y regionales que llevaban al extremismo y a la inseguridad política eran factores de freno que hacían disminuir el crecimiento y el desarrollo en la región. Los participantes acentuaron el hecho de que esta crisis global necesitaba de una respuesta global y que como socialistas, buscábamos alternativas al enfoque neoliberal que resultaba solamente en austeridad. Se hizo un llamado a un claro liderazgo sobre este tema en la región y la necesidad de asegurar que los derechos e instituciones democráticas fueran preservadas al mismo tiempo que se luchaba contra la crisis. También fue considerado como crucial el asegurar que la voz africana fuera escuchada a nivel internacional y estar involucrados en el proceso de toma de decisiones que tendrían un impacto en la región entera.


En las extensas discusiones sobre el segundo y tercer tema, “Trabajando por la paz y el multilateralismo: solución de conflictos en Africa”, y “Avanzando y reforzando la democracia en el continente y superando el autoritarismo”, los participantes estuvieron de acuerdo en que la voluntad democrática del pueblo debía ser respetada, y el Comité hizo un llamamiento al restablecimiento del orden democrático en Guinea-Bissau y en Malí, donde habían ocurrido golpes de estado por parte de los militares. En Malí, varios factores amenazaban el retorno al orden constitucional e integridad territorial, entre ellos las fuerzas rebeldes que se encontraban activas en el Norte, y extremistas religiosos que intentaban tomarse el poder. Mientras tanto, actualmente se realizaban esfuerzos para establecer un gobierno transicional de unidad nacional. Los países vecinos y la subregión estaban bajo la amenaza de grupos terroristas que trataban de extenderse en los territorios fronterizos. Carlos Gomes Junior, Primer Ministro de Guinea-Bissau, al resumir la situación en su país donde la primera vuelta de elecciones presidenciales habían sido reconocidas como libres y justas por observadores nacionales y extranjeros antes del golpe de estado, hizo un llamamiento a la ONU y a la comunidad internacional a abordar la situación en su país y tomar los pasos necesarios para permitir una rápida vuelta al gobierno democrático.


Los participantes estuvieron de acuerdo en que como socialistas, nuestra primera lealtad era con la democracia, con la institucionalización de los órganos democráticos y con el respeto a los derechos humanos. Crecían los conflictos en la región sobre materias primas y productos básicos, y las crisis alimentarias tales como en la región del Sahel eran cada vez más frecuentes. Reforzar las relaciones e intercambiar informaciones era otra manera de mejorar el multilateralismo, y una economía en crecimiento podría ser factor de estabilización y de paz. Los participantes hicieron también un llamamiento a la Unión Africana, con su recientemente elegida Presidenta Nkosazana Dlamini-Zuma, a asumir un papel más importante en la solución de conflictos, con el entendimiento general de que las instituciones regionales eran capaces de resolver crisis por sí mismas sin la intervención de la comunidad internacional en general, haciendo uso del diálogo y la negociación.


Al concluir la reunión, luego de dos intensos días de discusión, los participantes adoptaron la Declaración de Praia, que resalta los principales puntos de discusión, subrayando que la crisis financiera debe ser enfrentada con medidas que promuevan el crecimiento y la inversión y, por lo tanto, la creación de empleos, aumentando la cooperación multilateral para garantizar la unidad nacional, la paz y la estabilidad, y la consolidación de una verdadera democracia en el continente a fin de evitar los golpes militares y garantizar el respeto al orden constitucional.


samedi 18 août 2012

Mi agradecimiento al amigo y colega Samuel Mba Mombe

Samuel Mba Mombe
LA VERDAD SIEMPRE TERMINA TRIUNFANDO

De un tiempo a esta parte, se está observando unas maniobras malévolas del grupúsculo de siempre para distorsionar la información concerniente al caso del Dr. Wenceslao Mansogo Alo. Yo como médico no puede quedarme insensible ante esas maniobras tendentes a ensuciar la imagen de una persona de solvencia moral y profesional probadas. Un grupúsculo de individuos sin formación ni experiencia profesional conocidas pero que alardean por los foros lanzando improperios y descalificaciones contra personas que les superan con creces en todo.
No puede ser de recibo que unos insolentes que por diversión o por otras razones se dediquen a insultar, descalificar de la manera más pueril a personas que luchan con abnegación por las libertades democráticas de nuestro pueblo hoy secuestradas por el oprobioso régimen en plaza. No se lo voy a permitir y a cualquier insulto responderé con contundencia para desmantelar todo el entramado montado para frenar y enturbiar esa lucha que los demócratas de Guinea Ecuatorial hemos emprendido y que acabará tarde o temprano con las injusticias a fin de que nuestro pueblo pueda recobrar la LIBERTAD tan ansiada y anhelada. ¡NO PASARÁN!
La dilatada trayectoria profesional y política del Dr. Wenceslao Mansogo Alo es bien conocida hasta por sus propios detractores pero con el afán de destruir y acabar con la disidencia política, el régimen ha montado uno de sus espectáculos circenses para precisamente acabar con la carrera profesional y política del médico tal y como lo señalé en mi carta de apoyo a mi amigo, colega y compañero de lucha tras su detención arbitraria. Pero a pesar de la victoria cosechada por la movilización sin precedentes en las redes sociales, algunos trasnochados siguen intoxicando el ambiente con declaraciones fuera de lugar siempre que nadie pudo demostrar la culpabilidad del médico en este lamentable accidente a pesar de todas las artimañas montadas a tal efecto. Esos nostálgicos que hubieran preferido ver al Dr. entre rejas a pesar de su inocencia, no cesan de vomitar estupideces que suponen un verdadero insulto a la inteligencia humana.
La medicina como se sabe no es una ciencia exacta como las matemáticas donde 1+1=2 y punto. El organismo lo que es lo mismo el cuerpo humano a pesar de los estudios realizados sobre su anatomía, fisiología, genética, etc. sigue siendo un mundo por descubrir. Los médicos no hacemos milagros sino aplicamos los avances de la ciencia médica y los medios disponibles para ayudar a los que acuden a nosotros con problemas de salud. Lo que hizo el Dr. Mansogo fue precisamente intentar ayudar a su paciente a recobrar la salud pero el resultado fue otro no por culpa del facultativo sino por las complicaciones derivadas de la intervención que se pueden dar en cualquier circunstancia y en cualquier momento pero no necesariamente por negligencia médica como se pudo demostrar más tarde.
Cabe recordar a los que andan diciendo chorradas que el Dr. Wenceslao Mansogo Alo es médico con experiencia profesional mostrada y probada desde que ejerce como médico en la República de Guinea Ecuatorial. Su clínica cuenta con la autorización de las autoridades competentes y estaban al corriente del trabajo que realizaba, es decir que no había nada ilegal en su trabajo. Que haya tenido la desdicha de que le muera una paciente durante la cirugía, no es motivo para que se invente todas esas historietas sacadas de la manga para descreditar al médico. Es bien sabido que cualquier actuación médica tiene riesgos. La mayor parte de las veces los riesgos no se materializan, y la intervención no produce daños o efectos secundarios indeseables. Pero a veces no es así. Por eso es importante que el/la paciente conozca los riesgos que pueden aparecer en este proceso o intervención. Las complicaciones habitualmente se resuelven con tratamiento médico (medicamentos, sueros, etc.) pero pueden llegar a requerir una re-intervención, generalmente de urgencia, y excepcionalmente puede producirse la muerte. Creo que con esto se aclara todo.
Hasta en el primer mundo con todos sus especialistas y equipamiento de tecnología de última generación, se sigue lamentando muertes intra y postoperatorias justamente por los riesgos y las complicaciones a veces inevitables e irreparables.
En Guinea Ecuatorial no existe un Colegio de Médicos ni mucho menos un Instituto Forense en los 33 años que Obiang lleva en el poder. Si a los médicos se les imputara todas las muertes que se producen a diario en los hospitales de Guinea Ecuatorial, habría más médicos en la cárcel que en los hospitales. La parodia de juicio montado contra el Dr. Wenceslao Mansogo Alo no tenía nada que ver con el supuesto error médico sino por su pertenencia a la oposición democrática y el plan es acabar con su carrera profesional y una estrategia para hacerle claudicar ante el régimen. Precisamente vemos que la acusación fue una historia rocambolesca que empezó con una supuesta mutilación de los órganos genitales de la paciente llegando hasta la aberración de acusarle de “tráfico de órganos”. Un informe imparcial de una doctora en medicina que trabaja en el Hospital la Paz descartó la mutilación concluyendo que el cuerpo de la finada estaba intacto. Fracasados en este primer intento, montaron otro número que ya hablaba de muerte por NEGLIGENCIA MÉDICA sin que a la finada se la practicase la autopsia para justamente conocer la causa de la muerte. Entonces en ¿qué basaron los “expertos” de Salomón para llegar a tal conclusión? Pues, EN NADA.

Lo peor que se le puede pasar a un médico es perder a un paciente sobre todo cuando se trata de una intervención programada y aunque algunos interesados no lo pueden entender, el Dr. sufre igual de esa pérdida como sus familiares. La muerte de la paciente está siendo utilizada por algunos círculos para crear un ambiente de hostilidad contra el facultativo. Si de verdad esa gente tuviese una mínima dosis de humanismo dejarían a la fallecida descansar en paz o en su defecto, denunciar a su vez al Dr. presentado nuevas pruebas que por su desgracia, no serían capaces de presentar porque éstas brillan por su ausencia.
En vez de exigir al desgobierno de Guinea Ecuatorial que ellos representan para mejorar el sistema sanitario del país para que los que ejercen la medicina puedan trabajar en condiciones óptimas, lo que hacen es machacar a un facultativo que ejerce su profesión con responsabilidad a pesar de las precarias condiciones en que se desarrolla la actividad médica. Es incomprensible que los guineanos tengan que salir del país para ir a operarse de una simple hernia inguinal en Mbam u Olam Ze (Camerún) a pesar de los “ultramodernos” hospitales y Clínicas que nos venden por las pantallas de RTVGE.
El Doctor está libre porque se mostró su inocencia y los que lo quieren ver de nuevo en la cárcel tendrán que fabricar otras acusaciones como mejor lo saben hacer pero se quedarán con el sabor en la boca porque la verdad siempre acaba triunfando.

Dr. Samuel MBA MOMBE, Médico